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Généalogie morale du vote

Pas besoin de pousser la carotte géologique trop loin. Depuis 2002, le vote ne se contente plus d’être dans nos têtes le choix d’un candidat : stratégie, culpabilité, voire désespérance sont les thèmes du dilemme contemporain dès que l’on parle élection.


Le vote utile
Souvent on est gêné. Le discours revient de plus en plus souvent. « Je voterai bien machin mais je ne veux pas que truc passe, alors même si je ne suis pas d’accord… » Et là, le malaise prend plusieurs formes. On se rappelle 2002, Le Pen au second tour, Chirac élu avec 82% des votes et une politique à venir qui n’en tiendra jamais compte. Il y avait de quoi se sentir à la fois coupable pour le premier tour et trahi par le second. Pas facile alors de se situer calmement cinq plus tard.

Le vote débile
Il y a de quoi y perdre son latin. Les choix qui deviennent cornéliens concernent principalement l’électorat de gauche et d’extrême gauche. Même si une union de façade a régné le temps d’un Non à la constitution européenne, les querelles de clocher ont repris le dessus. Et telle la multiplication des pains, la gauche anti-libérale a multiplié les candidatures. A se demander si l’on n’aurait pas l’extrême gauche la plus débile du monde.

Le vote ustensile
Alors rien d’étonnant à ce que le bulletin de vote se vide de sa substantifique moelle démocratique pour devenir un outil, un ustensile pour des jeux de manœuvres. Le bulletin de vote comme retour sur investissement pour le second tour. Voilà ce qui taraude l’électorat de gauche. Et cela prête à sourire (jaune) tant les méthodes de pensée empruntent au pragmatisme le plus libéral.

Rappelons pour finir que la valeur du vote blanc est toujours considérée comme nulle.

 

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Wayne
a dit à 18:47
15 / 02 / 2007

Très bonne synthèse de l'évolution des utilisations du droit de vote. Dans une démocratie comme la notre, il faudrait absolument que le vote blanc soit comptabilisé.

 

Eric
a dit à 10:51
16 / 02 / 2007

Mais le vote blanc a-t'il un quelconque valeur ? Que peut-on comptabiliser d'un bulletin qui dit tout simplement "je fais un autre choix que celui qui m'est proposé" ? L'argument qui consiste à dire que le vote blanc est le seul recours des déçus de la politique ne tient pas : avant d'être le "dernier", il faudrait qu'ils se soient battus sur le terrain politique. Qu'ils aient tenté d'y faire triompher leurs idées. Le vote n'est jamais que le choix parmi plusieurs candidats. Si aucun ne vous convient, pourquoi ne pas se présenter à leur place ?

 

bsk
a dit à 12:30
20 / 02 / 2007

et où est passé le "vot'bon coeur m'ssieurs dames" ?

 

krome
a dit à 12:36
20 / 02 / 2007

il est là

 

bsk
a dit à 12:37
20 / 02 / 2007

où ça ?

 

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