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Faux semblant

Chaque jour Ségolène Royal se fait distancer par Sarkozy et rattraper par Bayrou. Coincée entre ces deux challengers, la candidate pleine de « désirs d’avenir » n’arrive pas à faire décoller sa campagne.

Libération s’interroge, Les Inrocks volent à sa rescousse mais l’ambiance n’est guère à la fête pour la candidate socialiste. Malgré le soutien d’une bonne partie du people land théatro-cinématographique, Ségolène Royal est de moins en moins sûre d’être présente au second tour.

Oubliés les sondages qui la mettaient en tête des prétendants à l’Elysée. Mise en cause assez stupidement sur ses compétences, elle avait pourtant réussi, contre vents et marées, à imposer le processus du débat participatif avec un certain succès. Bien sûr, la méthode n’avait rien de bien excitant pour les médias. Difficile alors pour eux d’en rendre compte positivement.

Le problème de Royal est peut-être aussi de trouver le ton juste. Il faut dire que ces manières de « mère patrie » peuvent agacer. Elle n’arrive guère également à dissimuler ce côté maitresse d’école un peu sévère. Cela en ravit certains mais, dans l’ensemble, la candidate socialiste donne l’impression de rester collée au pupitre.

Enfin, elle joue contre nature. Son virage à gauche afin de se démarquer de ses adversaires, comme le retour de la vieille garde du PS, sont de terribles erreurs.

Premièrement, elle va à l’encontre de ses convictions, ensuite elle s’enferme dans le piège de l’appareil socialiste. Symboliquement, s’accorder les faveurs d’un Jospin terrassé par une veste présidentielle, dont il ne s’est jamais remis, confine encore plus au ridicule quand on sait à quel point il la déteste.

Ségolène Royal n’est pas socialiste. Tant qu’elle affichait cette étiquette, en disant vouloir réformer, elle a eu le vent en poupe. Mais au lieu de mettre en avant une jeune garde, elle préfère sanctionner Montebourg pour une bourde et réintégrer tous ses faux amis.

Le problème de Royal est le parti socialiste. Sachant qu’elle est idéologiquement plus proche d’une social-démocratie chrétienne, le bon peuple lui préfère logiquement aujourd’hui un original qui ne transige pas : François Bayrou.

 

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