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Action$ et Vérité

L’adage veut que la vérité sort de la bouche des enfants mais si pour changer on écoutait les vieux ? En l’occurrence Jacques Chirac, qui vient semblerait-il de contracter l’alzheimer du néolibéralisme à la française.

Entendre l’ancien dans une parole rapportée, empathique, où, au final, il peut dire ce qui lui passe par la tête. Voilà ce que propose l’Inconnu de l’Elysée le livre de Pierre Péan sur Chirac. Entendre comme une rengaine, comme une vieille ritournelle aux principes incantatoires, les paroles d’une personne en fin de vie (politique).

Que nous dit Chirac sur ce qui tout de même structure le monde : « Je ne crois pas au libéralisme qui est, à mon avis, une forme de déviance. » et d’enchaîner sur le caractère inhumain de ce même système.

Il est vrai que Chirac a vu de près les métamorphoses d’un capitalisme industriel à la papa jusqu’à l’hégémonie actuelle de la finance actionnariale. Et plus encore (c’est là qu’on éprouve encore le principe de mémoire sélective), Chirac est Premier ministre à l’époque de la loi sur la déréglementation financière de 1986.

Comme le souligne l’article éclairant de l’économiste Frédéric Lordon dans le Monde diplomatique du mois de février, il s’agit du point de départ pour une course sans fin vers le toujours plus de profit. Où le fameux ROE (Return Of Equity) devient l’icône totalitaire de toute une génération d’entrepreneurs. Celui qui fait qu’une entreprise à 9 % de profit s’oblige à licencier. Parce qu’elle est au dessous du cahier des charges toujours plus délirant pour le retour sur investissement à court terme. L’actionnaire devenu roi fou et exigeant, l’entreprise n’a d’autre choix que de satisfaire sa voracité, ceci en dépit des nombreux dommages collatéraux humains : licenciements collectifs etc.

Autre exemple édifiant : après la tentative d’OPA sur Arcelor par Mittal, les dirigeants du groupe français n’ont rien trouvé de mieux que d’allonger 5 milliards d’euros pour leurs actionnaires, ceci afin de les rassurer. Comme le dit Lordon : « il est dans la logique de la puissance d’aller jusqu’au bout de ce qu’elle peut – c'est-à-dire jusqu’à ce qu’elle rencontre un nouvel obstacle qui la force à s’arrêter » Et Chirac de continuer à se lamenter...

La valise diplomatique

 

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JEAN-LUC
a dit à 23:00
19 / 02 / 2007

Chirac adopte encore cette posture hypocrite lorsqu'il veut faire adopter des lois et des amendements en urgence et à la pelle avant de quitter l'Elysée...On ne change pas une méthode qui marche...jusqu'à la toute fin.

 

JEAN-LUC
a dit à 23:00
19 / 02 / 2007

Chirac adopte encore cette posture hypocrite lorsqu'il veut faire adopter des lois et des amendements en urgence et à la pelle avant de quitter l'Elysée...On ne change pas une méthode qui marche...jusqu'à la toute fin.

 

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