« Beaucoup de soulagés » note Libération, au premier rang desquels Dominique Voynet, qui espère récupérer naturellement les « orphelins d’Ushuaïa », mais aussi Corinne Lepage, et même José Bové, pour qui « le terrain se dégage », selon son entourage. Le quotidien pointe également un sondage montrant que le retrait de Nicolas Hulot pourrait même bénéficier, pour quelques points aux deux principaux candidats, qui se sont engagés àrespecter les engagements pris sur le pacte.
Nicolas Hulot a également répondu aux questions des internautes àl’occasion d’un chat organisé par le Monde interactif. Interrogé sur les hommes et femmes qui pourraient devenir ministres de l’environnement, l’animateur cite notamment Jean-Louis Bianco, Dominique Voynet, àgauche, ou Nathalie Kosciusko-Morizet,pour l’UMP. A lire, une longue réaction de Dominique Voynet sur le site d’un blogueur, membre des Verts, et l’actualité du site de soutien au pacte écologique de Nicolas Hulot, qui revendique aujourd’hui plus de 520 000 signatures.
« L’espoir d’un bol d’air pour les Verts »
Interview de Nathalie Kosciusko-Morizet sur la politique écologique de Nicolas Sarkozy
Blog d’un membre du conseil national des Verts, Vincent Bessat
PLUS LOIN
Programme Commun
Est-ce la fin du « trou d’air » dans la campagne de Ségolène Royal ? Critiquée au sein de son camp pour le rythme de sa campagne, la candidate socialiste a annoncé une « accélération des débats participatifs », dont une synthèse est prévue dans les régions le 3 février et au niveau national les 10 et 11 février. Son projet présidentiel, très attendu au sein du PS, devrait alors être dévoilé. « Nous voulons que la campagne de Ségolène Royal, la campagne de la gauche, permettent de décrocher les roses au ciel. Et si ce n’est pas possible, nous les accrocherons nous-mêmes ! », s’est enthousiasmé dimanche François Hollande, lors de l’inauguration du siège de campagne de la candidate, rue de Solférino, sous une tente ornée de fleurs rouges en plastique. Une enquête du Monde montre néanmoins que le compagnon de la candidate « veut exister » au risque de brouiller la campagne. N’a-t-il pas déclaré, lors de l’Epiphanie que « Les rois reprennent toujours le pouvoir. Les reines ça n’a qu’un temps, c’est une illusion… » ? Autre amabilité douce-amère du premier secrétaire, relevée dans l’article : « Le charisme de Ségolène, c’est qu’elle n’en a pas ».
Fils de Pub
Interviewés par le Figaro àl’occasion de la sortie d’un ouvrage sur les campagnes présidentielles de la Ve République, les conseillers en communication Jacques Séguéla et Thierry Saussez, livrent leurs impressions sur le début de la campagne 2007 et débattent sur les « recettes » de l’élection et les qualités d’un bon candidat. Le premier assure qu’ « Un candidat est une marque. Même si cela ne lui plaît pas », ajoutant qu’une « marque, c'est un équilibre entre la confiance et le désir. Sarkozy est arrivé avec 100% de confiance. Il a imposé sa méthode. Maintenant, c'est «super-flic». Je ne dis pas que Ségolène est mieux lotie. Elle est arrivée avec 100% de désir ! Celui qui rétablira l'équilibre entre désir et confiance va gagner ». De manière assez péremptoire, Jacques Séguéla ajoute qu’un bilan « ne sert àrien » et qu’un « programme est nécessaire mais pas suffisant car l'élection se joue sur trois, quatre idées, pas plus ». Une idée infirmée par son confrère, estimant pour sa part que « la vision, le projet, le contenu programmatique » vont compter dans cette élection, alors que les Français sont « lucides » et aspirent au changement.
Cabale au Canada ?
Ségolène Royal a provoqué mardi un tollé au Canada après des prises de positions sur la souveraineté du Québec lors de sa rencontre àParis lundi avec André Boisclair, le chef du Parti québécois, favorable àl’indépendance de la province. A une question sur la souveraineté du Québec lors d'un point de presse, la candidate socialiste a répondu d’un ton assuré que sa position «reflétait des valeurs communes, c’est-à-dire la liberté et la souveraineté du Québec». Le Premier ministre canadien Stephen Harper avait aussitôt réagi de manière. « L'expérience enseigne qu'il est tout àfait inapproprié pour un leader étranger de se mêler des affaires démocratiques d'un autre pays », avait-il répliqué dans un communiqué. Le nouveau chef du parti libéral Stéphane Dion, ardent défenseur du fédéralisme a lui aussi dénoncé les propos de la candidate. « Ca nuit àsa crédibilité, elle ne comprend pas, je pense. On ne s’ingère pas dans les affaires d’un pays ami, on ne souhaite pas le démantèlement d’un pays ami », avait-il souligné. « Le Canada ne souhaite pas le démantèlement de la France; la France certainement ne souhaite pas le démantèlement du Canada».
ILS ONT DIT
Organisme Politiquement Modifié
« J’ai un picotement dans le ventre. Si vous avez envie d’y aller, moi aussi j’ai envie d’y aller », a confié José Bové, leader altermondialiste, réuni devant près de 700 militants de collectifs antilibéraux, dimanche àMontreuil. Il devrait annoncer s’il se présente àl’élection présidentielle le 1er février.
Trublion du PAF
« Le pouvoir àla française, c’est un alcool trop fort (…) qui éloigne des réalités», a dénoncé François Bayrou lors d’un déplacement àNice dimanche. « Nos dirigeants ont besoin de retrouver des habitudes de sobriété et d’humilité, pour être en phase avec la vie quotidienne de leurs concitoyens, àl’image de ce qui se passe dans de nombreux pays européens », a ajouté le leader centriste.
Laboratoire
« Va t’on continuer àse laisser empapaouter, gruger, par un monsieur Sarkozy qui en vérité souhaite faire de notre pays un champ d’expérience àl’ultralibéralisme et àl’atlantisme ? », a lancé Jack Lang, conseiller spécial de Ségolène Royal, dimanche sur France inter.
Message Thaïlandais
« Comme le dit le proverbe thaïlandais : ‘Dis-moi ce que tu as fait chez toi, je te dirai ce que tu peux faire pour moi’ », a souligné le président du MPF, Philippe de Villiers, lors du lancement de sa campagne, samedi àParis, arguant que sa « réussite vendéenne » l’autorisait àse présenter àla présidentielle.
ETONNANT, NON ?
Téléphone Rose
Un système de brouillage des communications téléphoniques a été installé dans la salle de réunion du bureau national du Parti socialiste. La semaine dernière, un membre du bureau avait laissé, via son mobile, un journaliste du Monde écouter en direct les débats internes, critiques envers Ségolène Royal.
Buté
Georges Frêche, président du Languedoc Roussillon, continue d’afficher un « soutien sans faille » àSégolène Royal, malgré sa probable éviction du parti socialiste samedi prochain, pour avoir tenu des propos racistes sur l’équipe de France de football. Une manière de gêner la candidate ?






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mercredi 14 février 2007