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jeudi 25 janvier 2007
un commentaire

TOUS ECOLOS, TOUS SOULAGES

« J’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle et de suspendre mon ingérence politique ». La déclaration de Nicolas Hulot, très ému, provoque quelques soulagements dans les états-majors, bien que la majorité d’entre eux soutiennent officiellement son pacte écologique. Crédité de 10 % des intentions de vote environ, l’animateur de télévision a justifié sa décision, lundi, en indiquant, qu’il faisait « confiance à la parole et à l’engagement des candidats ». De plus, a-t-il souligné, un faible score « réduirait vulgairement à un simple chiffre un enjeu aussi magnifique ». Enfin, Nicolas Hulot a précisé qu’il ne soutiendrait aucun candidat durant la campagne, afin de faire vivre son combat au-delà des clivages politiques.

« Beaucoup de soulagés » note Libération, au premier rang desquels Dominique Voynet, qui espère récupérer naturellement les « orphelins d’Ushuaïa », mais aussi Corinne Lepage, et même José Bové, pour qui « le terrain se dégage », selon son entourage. Le quotidien pointe également un sondage montrant que le retrait de Nicolas Hulot pourrait même bénéficier, pour quelques points aux deux principaux candidats, qui se sont engagés à respecter les engagements pris sur le pacte.

Nicolas Hulot a également répondu aux questions des internautes à l’occasion d’un chat organisé par le Monde interactif. Interrogé sur les hommes et femmes qui pourraient devenir ministres de l’environnement, l’animateur cite notamment Jean-Louis Bianco, Dominique Voynet, à gauche, ou Nathalie Kosciusko-Morizet,pour l’UMP. A lire, une longue réaction de Dominique Voynet sur le site d’un blogueur, membre des Verts, et l’actualité du site de soutien au pacte écologique de Nicolas Hulot, qui revendique aujourd’hui plus de 520 000 signatures.


PLUS LOIN

Programme Commun

Est-ce la fin du « trou d’air » dans la campagne de Ségolène Royal ? Critiquée au sein de son camp pour le rythme de sa campagne, la candidate socialiste a annoncé une « accélération des débats participatifs », dont une synthèse est prévue dans les régions le 3 février et au niveau national les 10 et 11 février. Son projet présidentiel, très attendu au sein du PS, devrait alors être dévoilé. « Nous voulons que la campagne de Ségolène Royal, la campagne de la gauche, permettent de décrocher les roses au ciel. Et si ce n’est pas possible, nous les accrocherons nous-mêmes ! », s’est enthousiasmé dimanche François Hollande, lors de l’inauguration du siège de campagne de la candidate, rue de Solférino, sous une tente ornée de fleurs rouges en plastique. Une enquête du Monde montre néanmoins que le compagnon de la candidate « veut exister » au risque de brouiller la campagne. N’a-t-il pas déclaré, lors de l’Epiphanie que « Les rois reprennent toujours le pouvoir. Les reines ça n’a qu’un temps, c’est une illusion… » ? Autre amabilité douce-amère du premier secrétaire, relevée dans l’article : « Le charisme de Ségolène, c’est qu’elle n’en a pas ».

Fils de Pub

Interviewés par le Figaro à l’occasion de la sortie d’un ouvrage sur les campagnes présidentielles de la Ve République, les conseillers en communication Jacques Séguéla et Thierry Saussez, livrent leurs impressions sur le début de la campagne 2007 et débattent sur les « recettes » de l’élection et les qualités d’un bon candidat. Le premier assure qu’ « Un candidat est une marque. Même si cela ne lui plaît pas », ajoutant qu’une « marque, c'est un équilibre entre la confiance et le désir. Sarkozy est arrivé avec 100% de confiance. Il a imposé sa méthode. Maintenant, c'est «super-flic». Je ne dis pas que Ségolène est mieux lotie. Elle est arrivée avec 100% de désir ! Celui qui rétablira l'équilibre entre désir et confiance va gagner ». De manière assez péremptoire, Jacques Séguéla ajoute qu’un bilan « ne sert à rien » et qu’un « programme est nécessaire mais pas suffisant car l'élection se joue sur trois, quatre idées, pas plus ». Une idée infirmée par son confrère, estimant pour sa part que « la vision, le projet, le contenu programmatique » vont compter dans cette élection, alors que les Français sont « lucides » et aspirent au changement.

Cabale au Canada ?

Ségolène Royal a provoqué mardi un tollé au Canada après des prises de positions sur la souveraineté du Québec lors de sa rencontre à Paris lundi avec André Boisclair, le chef du Parti québécois, favorable à l’indépendance de la province. A une question sur la souveraineté du Québec lors d'un point de presse, la candidate socialiste a répondu d’un ton assuré que sa position «reflétait des valeurs communes, c’est-à -dire la liberté et la souveraineté du Québec». Le Premier ministre canadien Stephen Harper avait aussitôt réagi de manière. « L'expérience enseigne qu'il est tout à fait inapproprié pour un leader étranger de se mêler des affaires démocratiques d'un autre pays », avait-il répliqué dans un communiqué. Le nouveau chef du parti libéral Stéphane Dion, ardent défenseur du fédéralisme a lui aussi dénoncé les propos de la candidate. « Ca nuit à sa crédibilité, elle ne comprend pas, je pense. On ne s’ingère pas dans les affaires d’un pays ami, on ne souhaite pas le démantèlement d’un pays ami », avait-il souligné. « Le Canada ne souhaite pas le démantèlement de la France; la France certainement ne souhaite pas le démantèlement du Canada».


ILS ONT DIT

Organisme Politiquement Modifié

« J’ai un picotement dans le ventre. Si vous avez envie d’y aller, moi aussi j’ai envie d’y aller », a confié José Bové, leader altermondialiste, réuni devant près de 700 militants de collectifs antilibéraux, dimanche à Montreuil. Il devrait annoncer s’il se présente à l’élection présidentielle le 1er février.

Trublion du PAF

« Le pouvoir à la française, c’est un alcool trop fort (…) qui éloigne des réalités», a dénoncé François Bayrou lors d’un déplacement à Nice dimanche. « Nos dirigeants ont besoin de retrouver des habitudes de sobriété et d’humilité, pour être en phase avec la vie quotidienne de leurs concitoyens, à l’image de ce qui se passe dans de nombreux pays européens », a ajouté le leader centriste.

Laboratoire

« Va t’on continuer à se laisser empapaouter, gruger, par un monsieur Sarkozy qui en vérité souhaite faire de notre pays un champ d’expérience à l’ultralibéralisme et à l’atlantisme ? », a lancé Jack Lang, conseiller spécial de Ségolène Royal, dimanche sur France inter.

Message Thaïlandais

« Comme le dit le proverbe thaïlandais : ‘Dis-moi ce que tu as fait chez toi, je te dirai ce que tu peux faire pour moi’ », a souligné le président du MPF, Philippe de Villiers, lors du lancement de sa campagne, samedi à Paris, arguant que sa « réussite vendéenne » l’autorisait à se présenter à la présidentielle.


ETONNANT, NON ?

Téléphone Rose

Un système de brouillage des communications téléphoniques a été installé dans la salle de réunion du bureau national du Parti socialiste. La semaine dernière, un membre du bureau avait laissé, via son mobile, un journaliste du Monde écouter en direct les débats internes, critiques envers Ségolène Royal.

Buté

Georges Frêche, président du Languedoc Roussillon, continue d’afficher un « soutien sans faille » à Ségolène Royal, malgré sa probable éviction du parti socialiste samedi prochain, pour avoir tenu des propos racistes sur l’équipe de France de football. Une manière de gêner la candidate ?

 

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Qui©he
a dit à
mercredi 14 février 2007

« J’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle »
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Ouf on à eu peur d'avoir Steevie candidat en 2012...